A propos
Mickaël Joigneau,  daguerréotypes par procédé Becquerel,
                                                 la renaissance d'un savoir-faire.

Mickael Joigneau

    Je découvre le daguerréotype lors de mes études de photographie à St-Dié des Vosges : quelques lignes dans un cours. Cependant, j'y trouve là un intérêt technique certain.

    Aimant le travail manuel et l’histoire, je me fixe l’objectif de faire revivre ce procédé avec le matériel qui pouvait être utilisé au XIXème siècle… un véritable défi.

    Et pour cela, il me faut tout recréer de A à Z : lasure, colles, pliage du cuir, etc...

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste Chambre

    Ce sont dès lors quelques années d’essais, d’expériences, et de tentatives souvent infructueuses.

    Je commence par la fabrication d'une "chambre moyen format", basée sur les schémas de L. Daguerre.

    Très vite les différences entre les techniques et les matériaux d’antan et d’aujourd’hui se font sentir : par exemple, faire une plaque photographique, c'est toute une histoire : le métier de miroitier, qui faisait des miroirs en argent, a désormais disparu...

    Puis lors de mes lectures et recherches, je découvre le procédé Becquerel, quelques lignes dans les anciens textes. Y voyant là aussi un intérêt certain (écologique et sanitaire) et choisi cette technique non polluante, qui, bien appliquée, permet une révélation rapide de l'image (quelques minutes).

Puis fabrique alors une nouvelle chambre, transportable celle-ci, toujours d'après documents d'époque. 

   

    Ce travail, technique autant qu’artistique, est également une œuvre de conservation du patrimoine et d’un savoir-faire pratiquement oublié.

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste détail chambre voyage

Mickael Joigneau Daguerréotype Languidou

Le « daguerréotype »

    Présenté en 1839 à l’Académie des sciences de Paris par Louis Daguerre, il s’agit du premier procédé permettant une reproduction rapide, précise et permanente de la réalité.

    Un marché voit le jour, au grand dam des peintres : portraits et prises de vues en extérieur, effectués par des ateliers spécialisés ou des artistes ambulants.

Le procédé

    Il consiste à exposer dans un appareil photographique (chambre noire) une couche d’argent métallique (poli miroir) rendue sensible à la lumière par des vapeurs d’iode. On obtient alors une image invisible qu’il faut faire apparaitre puis fixer.

    Vers 1840, Edmond Becquerel  découvre l’action de certaines fréquences lumineuses sur une image déjà exposée, permettant son apparition sans utiliser de produit de développement. (moins de 1% des daguerréotypes ont étés réalisés ainsi). J'ai choisi d'utiliser cette méthode, non polluante ni dangereuse  (pour la santé, c'est mieux que les vapeurs de mercure...)

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste boîte à iode

    Les œuvres réalisées avec ce procédé sont uniques et non reproductibles. 

   Écrins, cadres et passes-vue font partie intégrante des daguerréotypes, et sont destinés à prémunir l’image de tout contact physique qui l’endommagerait de façon irrémédiable.

   Je réalise mes prises de vues à l’aide de matériel (une chambre de voyage, 2ème moitié XIXème siècle) que j’ai intégralement fabriqué d’après les plans de l’époque.

   Je réalise l’ensemble du procédé, depuis l'argenture des plaques (plaquage thermo-mécanique) à la mise sous verre, y compris la fabrication des écrins et  passe-vue. 

   Je n’utilise que le procédé Becquerel pour le développement.

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste Mélisey Franche-Comté

Mickael Joigneau Daguerréotype côte bretonne

Mickael Joigneau Photographe Daguerréotypiste Locronan

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